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Comment fixer une suspension luminaire salon sur plafond béton ou placo

Comment fixer une suspension luminaire salon sur plafond béton ou placo

Comment fixer une suspension luminaire salon sur plafond béton ou placo

Choisir le bon type de fixation selon votre plafond : béton ou placo ?

Avant même de sortir la perceuse ou de grimper sur l’escabeau, il faut répondre à une question cruciale : à quel plafond avez-vous affaire ? Bizarrement, c’est souvent le genre de détail qu’on découvre… quand on est déjà là-haut, suspension en main, à se demander pourquoi ça ne tient pas !

Le plafond béton, c’est du costaud. On parle ici d’un matériau dense, lourd, capable de supporter pas mal de poids si on l’aborde correctement. À l’inverse, le placo (plaque de plâtre pour les intimes) est plus friable et demande des fixations pensées pour lui. Deux mondes, deux approches.

Les outils indispensables pour l’opération

Pas de bon boulot sans bon outillage. Voici ce qu’il vous faudra pour fixer une suspension lumineuse, que ce soit sur béton ou sur placo :

Et bien sûr… des bras (les vôtres ou ceux d’un ami) et un peu de jus de cervelle. 😉

Fixation sur plafond béton : du costaud et du précis

Fixer sur du béton, c’est un peu comme planter dans du chêne : il faut du matériel qui en veut. Voici les étapes pas à pas :

1. Localisez exactement l’endroit pour la suspension. Rien de telle qu’une bonne vieille mesure à la ficelle, accrochée au centre de la table ou du salon, pour placer sa lumière pile poil au bon endroit.

2. Utilisez une perceuse à percussion. Le béton, faut lui rentrer dedans franchement. Un foret béton de 6 ou 8 mm fera généralement l’affaire. Travaillez bien perpendiculairement, sans forcer brusquement pour ne pas fissurer autour.

3. Mettez une cheville béton adaptée au poids de votre suspension. Pour une lampe légère, une cheville nylon classique suffit. Pour du lourd (lustre, suspension industrielle…), optez pour des chevilles à expansion ou à bascule métallique.

4. Vissez le crochet ou le piton dans la cheville. Il doit être bien orienté pour recevoir le fil de la suspension sans tension excessive.

5. Raccordez les fils électriques. Coupez toujours le courant au tableau avant de bricoler l’électricité (la règle d’or !). Utilisez des dominos ou des Wagos et vérifiez que les connexions sont solides.

Une fois tout cela fait, votre suspension trônera fièrement au plafond, et vous pourrez admirer votre boulot avec un bon verre à la main.

Fixation sur plafond placo : délicatesse et astuce

Avec le placo, c’est pas la force brute qui prime, mais la ruse. On entre dans le royaume de la légèreté et des fixations astucieuses. Suivez la danse :

1. Déterminez s’il y a un montant métallique ou en bois derrière le placo. Si c’est le cas, visez dedans, c’est jackpot ! Sinon, direction les chevilles adaptées.

2. Choisissez la bonne cheville :

3. Percez doucement, sans déchirer le plâtre. Utilisez un foret affûté et allez-y progressivement, sans jouer les bourrins.

4. Insérez la cheville, serrez, placez le crochet. Là encore, tout doit être bien serré, mais sans faire souffrir le placo. Ne laissez jamais « nager » la suspension.

5. Comme pour le béton : électricité = prudence. Coupez le jus, testez les fils, raccordez proprement et sécurisez les connexions.

Petit conseil d’ami : si vous avez une charpente ou des rails métalliques au-dessus de votre placo, il peut être intéressant de traverser la plaque et d’aller chercher ce support plus solide avec une tige filetée ou une fixation longue. C’est du boulot en plus, mais ça peut sauver votre suspension… et votre tête !

Quelques astuces maison pour renforcer la sécurité

Parce qu’on ne parle pas que d’esthétique ici, mais aussi de sécurité (et personne n’a envie de voir une suspension s’écraser sur la table de Noël), voici quelques conseils en bonus :

L’art de bien choisir sa suspension

Un mot tout de même sur le style de suspension, parce qu’au-delà de la technique, on est là aussi pour sublimer notre cocon. Ce serait dommage d’ancrer parfaitement un luminaire… qui fait penser à une lampe de bureau des années 80 !

Pour un salon, on privilégiera souvent :

Et surtout, prenez garde aux proportions. Une grosse suspension dans un petit salon, ça donne l’impression d’un OVNI au plafond. À l’inverse, une ampoule nue au-dessus d’un grand espace… c’est tristounet.

Un dernier mot d’atelier

Fixer une suspension, ça a l’air tout con, mais c’est un petit chantier à part entière. Il y a le moment où t’es là, le bras tendu, vis au bout du tournevis, qui se bat contre la gravité. Il y a ce moment de doute quand tu te demandes si t’as bien choisi la bonne cheville. Et puis il y a cette petite victoire discrète, quand la lampe s’allume et que tout tient. Solide. Droit. Fini. Le genre de travail qui ne se voit pas tant qu’il est bien fait – mais qui fait toute la différence.

Alors que ce soit sur du béton ou du placo, n’oubliez pas : chaque matériau a son caractère, comme un bon vieux compagnon de chantier. Respectez-le, adaptez-vous, et vous aurez un boulot propre, net… et une jolie lumière pour vos soirées.

Et si jamais vous accrochez votre suspension en solo, un petit conseil vécu : mettez l’escabeau sous la bonne poutre, évitez le chat dans les jambes, et commencez toujours par couper le disjoncteur. Il paraît que travailler électriquement à l’aveugle n’a jamais rendu personne plus lumineux !

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